Aliette d'IVERNOIS de PANAFIEU

Psychothérapeute, fondatrice et directrice de l’association « l’Affaire d’une vie »

       
           
             

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

           

Née en 1947. Psychothérapeute, formatrice, fondatrice et directrice de l’association l’Affaire d’une vie.

Je mène plusieurs vies de front, avec passion.
Mère de 5 enfants (de 26 à 23 ans), je connais le quotidien dont je parle.
Dotée d’une formation classique (Lettres, Langues et Arts), j’ai appris à me méfier des dogmes et de la pensée unique.
Curieuse de la révolution de la Psychologie Humaniste venue des USA, je suis convaincue que l’énergie est davantage affaire d’expression que de compréhension.

Formatrice, je propose de travailler sur des sujets centrés sur la vie : santé, stress, éducation, gestion du temps, sur la relation – notamment avec la CNV que j’ai rebaptisée CR (Communication responsable) et sur l’attachement que je distingue de l’amour.

Dans mes conférences, je traite des thèmes tels que le couple, l’autorité, la honte, la jalousie, le bonheur, les émotions, l’amitié, la fratrie…

Je suis l’auteur de publications autour de mes sujets préférés.

Animatrice, j’ai à cœur que chacun puisse trouver dans les ateliers soutien et options nouvelles. Je donne la parole à tous ceux qui souhaitent partager leur expérience de parents, grands-parents, éducateurs, praticiens. Je propose des jeux de rôles pour s’entraîner à gérer les conflits, élaborer des contrats et conduire des réunions. J’accueille, pour réfléchir à plusieurs pendant des temps de supervision, conseillères conjugales, psychothérapeutes, coaches et animateurs de groupes de parents en deuil pour des temps de supervision.

Psychothérapeute, j’ouvre des groupes intensifs à tous ceux qui veulent trouver ou retrouver créativité, bien-être et joie. Je privilégie une forme de thérapie émotionnelle favorisant un changement en profondeur. Je tiens à conjuguer plusieurs approches dont l’Analyse Transactionnelle, l’Ennéagramme, la théorie de l’Attachement, le Transgénérationnel, l’Analyse systémique.

Aujourd’hui, je fais le constat que ces formations et ces expériences ont en commun d’exiger une continuelle remise en question. D’où le nom de l’Association créée en 2000 – l’Affaire d’une vie, association qui a pour but de collaborer au développement de la personne.

 

 

 

Mes questions

Comment nous engager nous, éducateurs, parents, praticiens dans ce combat pour le respect ?
Comment prendre nos responsabilités ?
Que proposer comme options alternatives positives à la violence ?

Quelques fondamentaux

en guise de réponse.

1. Lire et relire Alice Miller pour conquérir sens critique et discernement ?

2. Faire des choix adultes tels que :
♦ oser protester plutôt que chercher à être approuvé
♦ faire confiance plutôt que sauver ou contrôler
♦ privilégier les initiatives créatives pour éviter les pièges des habitudes.

3. Distinguer
♦ la colère (vivifiante) de la violence (destructrice).
♦ le conflit (gage de ma présence à l’autre) du rejet ou du reproche
♦ l’autorité (respectueuse) du pouvoir (manipulateur)
♦ le contrat (qui anticipe) de la promesse (qui n’engage personne)
♦ l’attachement (source de santé) de l’amour (source de bonheur).

Voilà le sujet de mon intervention lors de ce colloque.

 


Ma participation a la table ronde


Mon point de depart

♦ l’empathie comme condition d’humanité
♦ l’amour comme condition de bonheur
♦ l’attachement comme condition de santé

Mon postulat

L’empathie comme première étape pour ces deux modalités de relation.

Mon sujet

Comparer amour et attachement, les ailes et les racines.

Souvent confondus, ils sont complémentaires.
Dans notre culture occidentale, l’amour serait la condition du bonheur. De l’attachement, il est peu question.
Dans les sociétés traditionnelles, la priorité est donnée à l’attachement, source d’énergie. Et l’appartenance prime sur l’amour.
L’attachement, c’est chez tous les mammifères, le besoin d’être proche et ainsi de construire le sentiment de sécurité et de permanence.
C’est le besoin de présence, alors que dans l’amour, c’est le désir de vibrations, d’extraordinaire, de révélation.

En quatre mots,

Proximité = sécurité
Eloignement = anxiété

 

Alice Miller dénonce les violences du « dressage » réalisé par différentes formes de contrôle et l’arnaque de l’argument « c’est pour ton bien ».
Violence de l’interprétation de la détresse du « tout petit » comme un caprice.
Violence d’une idéologie pédagogique synonyme, pour le bébé, de solitude et d’abandon.
L’enfant envoie des signes.
Ces signes sont à déchiffrer en termes de besoins à satisfaire (dont le besoin de contacts) et d’émotions à exprimer (peur, colère, chagrin, tension, dégoût, surprise).
Au contraire de cette préoccupation prioritaire, au contraire de cette implication émotionnelle, l’absence de réponse (abus, rejet, négligence) met l’enfant en déséquilibre, en danger, en souffrance. Ce sera même le terreau des violences qui remettront cette détresse en scène une fois que cet enfant sera plus grand, adolescent, adulte.
Les ingrédients de cette aventure magique de l’attachement : contacts, contacts, contacts.

Parmi les effets de cette disponibilité, source de réconfort :

♦ construction d’un monde intérieur – qui deviendra jardin secret et intimité ;
♦ puis capacité de s’adapter et, un jour, de se séparer pour répondre à l’appel du « grand large ».

 

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