Elsa Godart est titulaire de deux doctorats, en philosophie et en psychologie. Elle enseigne à l’Université depuis 2001 et elle dirige un D.U. d’Éthique à l’hôpital de Ville-Evrard. Elle pratique également la psychanalyse en cabinet et a publié une dizaine d’ouvrages. Enfin, elle chronique pour Psychologies Magazine.
Principales publications :
Existe-t-il une Europe philosophique ?, éd. Presses Universitaires de Rennes, 2005 (coll.)
Je veux, donc je peux , éd. Plon, 2007 (pocket, 2009)
Liquider mai 68 ?, Presses de la Renaissance, 2008 (coll.)
La Sincérité. Ce que l'on dit, ce que l'on est, Larousse, coll. « Philosopher », 2008.
Histoire de sincérité, (sous la dir. de),L'Harmattan 2010.
Edith Stein, l'amour de l'autre, Edition de l'Oeuvre, 2011.
Ce qui dépend de moi, Albin Michel, 2011.
Être mieux avec soi-même, Michel Lafon, 2012.
De l’origine du « thérapeutique » chez les Stoïciens.
Le terme grec de « therapeía » ou celui latin de « cura » a largement été analysé et diffusé par la pensée stoïcienne. Mais à quoi cela peut-il renvoyer ? Et le « thérapeutique » stoïcien est-il à mettre sur le même plan que l’adage delphique, si cher à Socrate « connais-toi toi-même » ? Enfin, comment sommes-nous passés d’un regard éthique à une dimension pratique et clinique ? Pour répondre à ces questions, nous appuierons notre propos aussi bien sur les dialogues platoniciens, sur le corpus aristotélicien que sur la richesse et la diversité de la pensée stoïcienne.