Isabelle Crespelle, psychologue
Certifiée en Analyse Transactionnelle dans le champ de la Psychothérapie
Enseignante et superviseur
Co-fondatrice de l’Ecole d’Analyse Transactionnelle de Paris
Enseignante à la SFU (Sigmund Freud University) de Paris
Vice-Présidente de la FF2P où elle préside la Commission d’attribution du CEP (Certificat de Psychothérapie Européen)
Le contrat de non violence
« Celui qui a encaissé de la violence déboursera un jour de la violence »
Pierre Bourdieu
En Analyse Transactionnelle, on explore comment des messages directs et/ou indirects des parents, ainsi que des modèles de comportement, favorisent chez l’enfant :
- des conclusions de survie
- des décisions de vie
Une des caractéristiques de l’Analyse Transactionnelle, c’est son aspect contractuel : toute intervention suppose un contrat préalable, c’est à dire un accord bilatéral entre les parties en présence.
Dans ma pratique, j’ai constaté que, chaque fois qu’un client annonce qu’il « tape » ses enfants, je retrouve dans l’exploration de son histoire qu’il a lui-même été battu ; il l’évoque en thérapie parce que cela le dérange et qu’il aimerait cesser sans pour autant y parvenir. Je lui propose alors de prendre un contrat de non-violence, c’est à dire un engagement (avec lui-même et devant moi) qu’il ne portera plus jamais la main de manière violente sur ses enfants ; je « verrouille » ce contrat en l‘accompagnant d’un engagement d’annoncer à ses enfants qu’il a pris cette décision ; je le prépare aussi à s’attendre à des provocations, car l’enfant est « habitué » à être battu.
Je citerai deux exemples de ma pratique. |