Ce colloque est dédié à la mémoire d'Alice MILLER | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Placé sous le haut patronage de |
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Pour écouter la chanson d'yves Duteil |
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Illustration d'après "La vierge à la chaise" de Raphaël |
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Introduction au Colloque | |||||||||||||||||||||||||||||||||
24e colloque national de la FF2P Placé sous le haut patronage de
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Par Michel Meignant Peu d'écologistes jusqu'à présent se sont préoccupés d'une des plus radicales atteintes à notre propre nature, qui touche la majorité des enfants venant en ce monde. Il s’agit de la perturbation du cerveau des enfants par la violence éducative ordinaire, celle à laquelle recourent, en toute bonne conscience, presque tous les parents du monde comme moyen d'éducation.
Par Brigitte Oriol Je remercie tous les organisateurs d’avoir réuni autant de monde autour du thème « La violence éducative ordinaire et ses conséquences » en dédiant ce colloque à la mémoire d’Alice Miller. Ca fait plus de trente ans qu’AM s’est engagée à libérer la société de son ignorance sur le fait que la maltraitance des enfants produit non seulement des enfants malheureux et perturbés, des adolescents destructeurs mais aussi des parents maltraitants. Elle a consacré toutes ces années à nous éclairer sur cette dynamique et à l’heure actuelle nous continuons à passer sous silence les conséquences de la brutalité, du sadisme et d’autres perversions qui sont des comportements extrêmement dangereux pour le bon développement de l’enfant. Elle n’a cessé de dénoncer la société toute entière qui contribue à ce déni en protégeant les agissements des parents et même en les encourageant à renforcer leur autorité sans hésiter à employer la force pour arriver à leur fin. La fin est assurément garantie mais c’est la fin d’une substance absolument nécessaire à l’espèce humaine que le parent détruit à tout jamais, avec toute son ignorance, son ardeur et son aveuglement, c’est l’empathie. Je ne connais pas les propos de tous les intervenants de ce colloque et je me doute aussi qu’ils ne reflèteront pas toujours les fondements des travaux d’Alice Miller qui ont été très critiqués, même dans le monde de la thérapie car elle n’a jamais fait aucun compromis avec les traitements, souvent inimaginables, endurés pendant l’enfance et c’est toujours placée du côté de l’enfant. Nous ne pouvons régler les problèmes liés aux maltraitances par des thérapies évitant les faits. Ce n’est pas en proposant de tourner la page sur le passé, ni en comprenant ce que nos parents ont enduré jadis et encore moins en faisant croire que l’on peut soulager sa souffrance en pardonnant à nos parents, mais c’est en se confrontant émotionnellement avec la vérité de notre enfance que nous pourrons abandonner le déni de notre souffrance, développer l'empathie pour l'enfant que nous fûmes et ainsi comprendre les raisons de nos peurs. C'est ainsi que nous pouvons nous libérer du poids des angoisses et des sentiments de culpabilité dont on a chargé nos épaules depuis nos plus jeunes années. « Quelquefois je ne peux m'empêcher de me demander combien il faudra de cadavres d'enfants aux psychanalystes pour qu'ils acceptent de ne plus ignorer la souffrance de leurs patients dans leur enfance, et de ne plus s'efforcer de les en détourner à l'aide de la théorie des pulsions. Un analyste ne peut pas changer grand-chose aux mauvais traitements infligés à l'enfant. Mais tant qu'il défend des théories qui couvrent et dénient les mauvais traitements manifestes, il empêche le processus de prise de conscience aussi bien chez ses patients que dans le public. Il contribue au refoulement collectif d'un phénomène dont les conséquences touchent directement chacun d'entre nous. Le refoulement des traumatismes de la petite enfance, imposé dans notre société par le quatrième commandement, engendre une attitude collective de refoulement qui agit aussi dans le cabinet de l'analyste ».
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Programme | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Vendredi 2Oct 09h00 - 09h30 10h00 - 13h00 Commnnent édutive a-tlle évolué à vers CORNET, prte l’associati«uni 13h00 - 15h00 15h00 - 18h00 - Modérateur 18h00 - 20h00 20h00 - 23h00
09h30 - 10h00 10h00 - 13h00 Modérateur 13h00 - 15h00 15h00 - 18h00 Modérateur 18h00 - 20h00 |
Vendredi 22 Octobre 2010 Accueil des participants Comment la violence éducative a-t-elle évolué à travers l'histoire ? Pause déjeuner Quels sont les effets de la violence éducative ? Pause dîner " Comment frustrer sans violenter ? "
Samedi 23 Octobre 2010 Accueil des participants Comment lutter contre la violence éducative ? Pause déjeuner Comment éduquer sans violence ? « Amour et châtiments » |
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Tarifs & Inscriptions | |||||||||||||||||||||||||||||||||
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2 jours plein tarif adhérents à la FF2P* étudiants** |
2 jours 140€ 125€ 76€ |
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TARIF PREFERENTIEL POUR INSCRIPTION AVANT LE 31 JUILLET 2010 : 120€ pour les 2 jours * organismes et membres individuels. Aucun remboursement ne pourra être effectué après le 30 septembre 2010. Une attestation de participation validant 2 jours de formation sera délivrée sur demande.
Inscription préalable indispensable : Téléchargez le bulletin d'inscription et renvoyez-le à la FF2P : 2 bis rue Scheffer |
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Fiche pratique | |||||||||||||||||||||||||||||||||
LIEU DU COLLOQUE Musée Social Metro Solférino ou RER C Musée d’Orsay |
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La chanson : "Tous les droits des enfants" |
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Parole et musique d’Yves Duteil - 2003 Création à l’initiative du ministère Délégué à la famille Télécharger les paroles de la chansons
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Les paroles de la chanson Je suis toi quand tu pleures C'est un peu de mon sang Si l'on devait graver dans la Pierre du Temps Vérité serait là, juste après ou avant, Je voudrais les offrir à tous ceux sur la Terre Ils sont là, noir sur blanc Bien sûr, ces mots savants, pesés par des juristes Est-ce qu'ils pourraient briser tous les murs de silence Il fallait un bouquet de ces mots réunis Je suis toi quand tu pleures Tu as droit à ta vie Tu as droit à ta vie Tu as droit à ta vie
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Le Conseil de l'Europe face aux châtiments corporels infligés aux enfants | |||||||||||||||||||||||||||||||||
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Discours de Maud de Boer-Buquicchio, Lors de la Cérémonie de lancement de l’initiative du Conseil de l'Europe contre les châtiments corporels infligés aux enfants Zagreb, 15 juin 2008 |
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Il y a longtemps, les châtiments corporels étaient très répandus, dans toutes les régions du monde et dans de nombreux milieux différents, de la prison au foyer familial, en passant par l’armée, les hôpitaux psychiatriques et même les lieux de travail ; les gens recevaient des coups pour toutes sortes de fautes, et même, parfois, quand ils n’en avaient commis aucune. Heureusement, les temps ont changé. Aujourd’hui, nous vivons dans des sociétés civilisées et humaines où il n’est plus permis à des êtres humains d’infliger des souffrances physiques à d’autres êtres humains et de les humilier ; sauf lorsqu’il s’agit d’enfants. Curieusement, ils ont été exclus de cette grande évolution humaniste et, dans de nombreux endroits, il est toujours parfaitement normal de les frapper et de leur faire subir toutes sortes d’autres violences qui conduiraient très probablement leurs auteurs en prison s’ils se risquaient à les infliger à quelqu’un de leur taille. Nous avons, par conséquent, décidé au Conseil de l'Europe de lancer cette campagne de sensibilisation destinée à protéger les enfants contre les châtiments corporels ET à battre en brèche l’idée selon laquelle l’enfant est, pour la société, un mini-être humain doté de mini-droits. Il y a beaucoup de bonnes raisons d’abolir les châtiments corporels infligés aux enfants : Les châtiments corporels font croire aux enfants que la violence est une stratégie acceptable, et même indiquée, pour régler les conflits ou amener les autres à faire ce que l’on veut soi-même. Les châtiments corporels sont inefficaces pour faire régner la discipline. L’initiative du Conseil de l'Europe vise à abolir les châtiments corporels dans tous les milieux, que ce soit l’école, le système pénitentiaire, les structures d’accueil, et, en particulier, la famille. Elle constitue aussi un prolongement concret des recommandations formulées dans l’étude du Secrétaire général des Nations Unies sur la violence contre les enfants, qui a fixé à 2009 la date butoir pour l’abolition universelle des châtiments corporels. Les fondements politiques et juridiques de notre action contre les châtiments corporels sont aussi transparents que nos raisons d’agir : La Convention des Nations Unies pour le droit des enfants, la Convention européenne des droits de l’homme, la Charte sociale européenne et la jurisprudence du Comité européen des droits sociaux, les décisions du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, les recommandations de l’Assemblée parlementaire, les arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme. Maintenant que nous savons pourquoi il faut supprimer les châtiments corporels, nous devons réfléchir aux moyens d'y parvenir. Que faut il faire ? L'abolition des châtiments corporels exige des mesures de grande ampleur dans au moins trois domaines. Les réformes juridiques constituent le premier d'entre eux. L'abolition des châtiments corporels nécessite un cadre juridique interdisant clairement ces pratiques et protégeant les enfants de tous les types d'agression, y compris dans le milieu familial. Dix-huit pays en Europe ont aboli les châtiments corporels. La Suède a été la première à le faire et l'exemple suédois est remarquable car il montre clairement, à travers toute une génération, comment la société a évolué grâce à des réformes juridiques, à des politiques visant à promouvoir la parentalité positive et à la sensibilisation du public. Cependant, contrairement à une idée très répandue, les pays scandinaves ne sont pas les seuls à avoir interdit ces pratiques par des mesures législatives. Des pays du sud de l'Europe comme Chypre, l'Espagne, la Grèce et le Portugal mais aussi l'Allemagne, les Pays Bas, la Lettonie, la Hongrie, la Croatie, l'Autriche, la Bulgarie, la Roumanie et l'Ukraine ont eux aussi interdit les châtiments corporels, rejoignant ainsi le Danemark, la Finlande, l'Islande et la Norvège. La promotion de la parentalité positive constitue le deuxième volet de notre action. La parentalité positive se réfère à un comportement parental fondé sur l'intérêt supérieur de l'enfant : elle vise à l'élever et à le responsabiliser et lui fournit reconnaissance et assistance pour lui permettre de s'épanouir pleinement. Enfin, nous allons nous attacher à mieux sensibiliser l'opinion publique. La plupart des sociétés européennes tolèrent toujours les châtiments corporels comme moyen de discipliner les enfants. Il est impératif de faire clairement passer le message selon lequel les enfants ont le droit d'être protégés de tous les types de violence et de bénéficier d'une protection égale devant la loi. Toutefois, nous ne pourrons pas accomplir cette tâche seuls. Même avec la meilleure volonté du monde et beaucoup de chance, le Conseil de l'Europe ne peut pas toucher les 800 millions de personnes qui vivent en Europe. Nous sommes extrêmement reconnaissants à l'ensemble des partenaires qui joignent leurs efforts aux nôtres pour éradiquer la violence faite aux enfants. Nous savons tout particulièrement gré aux gouvernements qui soutiennent notre initiative, notamment à la Croatie qui nous accueille, à la Suède qui préside le Comité des Ministres et à la Finlande qui apporte une aide financière considérable. Nous sommes également encouragés par la coopération avec d'autres organisations internationales comme l'Unicef, le Bureau du Haut commissaire aux droits de l'homme et d'autres encore. Nous apprécions tout particulièrement l'assistance, les conseils et le soutien de la société civile. L'aide de la Société nationale pour la prévention de la cruauté à l'égard des enfants, organisation caritative britannique, et de l'agence Saatchi et Saatchi s'est avérée déterminante pour la réalisation d'un message publicitaire télévisé. Au Conseil de l'Europe, nous aimons à dire que les droits de l'enfant nous concernent tous. Je vous invite, à présent, à regarder le spot télévisé produit en coopération avec la Société nationale pour la prévention de la cruauté à l'égard des enfants et l'agence Saatchi et Saatchi. Il véhicule un message fort et merveilleux : « les mains sont faites pour choyer, non pour châtier ». Tout est dit, je crois. Je vous remercie de votre attention.
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Lien vers le clip "Levez la main contre la fessée" du Conseil de l'Europe
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Nouvelle proposition de loi | |||||||||||||||||||||||||||||||||
la nouvelle proposition de loi
visant à abolir toutes formes de violences physiques et psychologiques
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