Michelle GUEZ

formatrice à la Communication Non Violente

       
       
               
                   
 

Née le 29 juillet 1946 à Paris

Michelle Guez est formatrice certifiée en CNV. Elle s’est formée avec Marshall Rosenberg, docteur
en psychologie clinique, qui a mis au point le processus de Communication NonViolente au début des années 60.

Elle a également participé à des formations avec Thomas d’Ansembourg et avec plusieurs formateurs
francophones en Communication NonViolente et continue cette année à l’école des médiateurs CNV.

Précédemment, l’Analyse Transactionnelle, la PNL et diverses approches de créativité l’ont accompagnés dans l’animation de stages : “Prévention et gestion des conflits en situations d’accueil”
dans les entreprises et institutions.
 
Depuis 2001, elle anime, des conférences et des formations CNV et  se réjouit de constater les effets bénéfiques que cette approche relationnelle a dans la vie des personnes qui souhaitent innover et initier une culture de paix, tant sur le plan familial que sur le plan professionnel.

En effet, des participants, de tous milieux sociaux et de tous âges, réalisent avec bonheur, que la pratique de la CNV facilite la transformation des relations “dominants/dominés” en relation de coopération grâce à l’utilisation de ce langage qui favorise la compréhension mutuelle et l’attention portée aux besoins fondamentaux des uns et des autres.

Michelle Guez participe également à des groupes de recherche avec des éducateurs, enseignants et parents afin de les sensibiliser à l’impact de la CNV sur de la confiance et l’estime de soi des enfants et des adolescents.

 

Comment éduquer sans violence ?

Cette question m’a habitée, du plus loin que je me souvienne, notamment dans l’atmosphère familiale imprégnée (héritage culturel) de jugements et comportements “dominants/dominés”.

Lors de ma première journée de formation avec Marshall Rosenberg, sur le thème :
“les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs”, j’ai réalisé que, comme la majorité des personnes de mon entourage, j’avais appris à parler et pas à communiquer.

La découverte de la CNV, ce langage au service de la Vie, avec au cœur du processus, l’empathie pour soi et pour autrui, a fait “tilt” en moi et a répondu à ce que je pressentais intuitivement de possible, pour vivre avec plus de paix en soi et avec les autres.

Je ressens beaucoup de gratitude pour Alice Miller dont les livres m’accompagnent, depuis la lecture de “L’avenir du drame de l’enfant doué”, et plusieurs therapies, parallèlement à la CNV, ont été d’une grande aide dans mon parcours personnel et professionnel.

Au fur et à mesure de mon cheminement et des formations que j’anime, ma confiance se renforce et, désormais, je dis : “oui, éduquer sans violence, c’est possible ”.

Comme nous le savons, les enfants apprennent à parler et à s’exprimer en modélisant ce qu’ils observent et entendent dans leur environnement. C’est pourquoi, les adultes qui pratiquent la CNV, déjà pour eux-mêmes et pour être en lien avec leurs propres besoins, transmettent une éducation sans violence et bienveillante aux enfants, dès le plus jeune âge.

“Comment éduquer sans violence” commence par mettre, en priorité, la qualité de la relation avec l’enfant, et cela passe aussi, pour nous adultes, par la conscientisation de notre langage et de nos comportements. Ainsi, dans un climat relationnel sécurisant, l’enfant peut s’épanouir et développer, ses talents spécifiques, avec confiance.

J’apprécie la simplicité et la clarté de la CNV soit, quatre composantes, précédées d’une intention sincère de co-créer une culture commune qui favorise le respect, l’écoute et le rythme de chacun :
observation/sentiment/besoin/demande.

Le fait de garder à l’esprit que “la violence c’est l’expression tragique de besoins non reconnus et non satisfaits” ouvre des pistes de réflexion et d’attention vis-à-vis de soi et vis-à-vis des autres.

Après les premières étapes d’apprentissage (grammaire des sentiments/sensations et traduction des jugements, en besoins et demandes concrètes, négociables), la CNV devient un art de vivre qui embellit notre quotidien. C’est la raison pour laquelle j’aime beaucoup la nommer : “Communication Naturelle et Vivifiante” !

     

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